Comment nous avons créé la première bourse indépendante du jeu vidéo
Les meilleurs projets naissent de conversations simples, des questionnements existentiels. Pourquoi pas moi et pourquoi lui ? Pourquoi se ressemble-t-ils tous ? Qu’est-ce qui fait que l’on n’a pas toutes et tous les mêmes chances d’être retenu·e·s pour travailler dans tel ou tel domaine ? Notre domaine à nous, c’est le jeu vidéo. Et le constat est bel et bien celui-ci : les chances d’y réussir ne sont pas égales pour chacun·e d’entre nous. Si vous êtes issu·e de la diversité, que vous n’avez pas de sous, vos possibilités de connaître le succès ou simplement de travailler dans le secteur du jeu vidéo seront minces. C’est pour cela que nous avons lancé notre propre bourse étudiante, 100% indépendante. L’aventure commence, je vous raconte sa genèse.
Rentrée 2020, la Bourse Jeux Vidéo — appelée aussi Bourse JV — est enfin lancée. C’est un soulagement pour moi que de voir le projet éclore en tant qu’artisan de l’initiative, mais surtout c’est l’amorçage concret d’une initiative qui devra durer. Cette année, six étudiant·e·s en développement et métiers de support du jeu vidéo seront encadré·e·s par des pros, durant toute leur scolarité post-BAC, mais surtout accompagnés financièrement de sorte à ce qu’iels se concentrent sur leurs études et obtiennent leur diplôme. La Bourse JV doit permettre de renforcer l’autonomie de jeunes attiré·e·s par l’industrie du jeu vidéo et qui, sans ça, auraient eu sans doute du mal à rembourser leur prêt étudiant à la fin de leurs études.
Petits flirts entre amis
Même s’il existe des parcours dans le public — notamment l’ENJMIN à Angoulême -, ce sont les écoles privées qui règnent sur les études supérieures dans ce secteur. Le coût d’une année est de 7 000€ en moyenne (pour un budget total entre 21 et 40 000€ sur 3 à 5 ans d’études donc) et il est très difficile de faire reconnaître ses acquis si l’on n’a pas le diplôme qui va bien avec. C’est d’autant plus compliqué d’y faire carrière, car l’entre-soi est une règle qui ne dit pas son nom. En conséquence, celleux qui y travaillent privilégient les candidatures de leurs connaissances tandis que les autodidactes ou les personnes issu·e·s d’autres secteurs que celui du jeu vidéo sont rarement reconnu·e·s, encore moins si vous êtes junior, femme, non blanche ou en situation de handicap. C’est là qu’intervient l’idée de bourse du jeu vidéo.
Officiellement annoncée en mars 2020 par Jehanne Rousseau durant la cérémonie des Pégases (la dernière grand-messe qui a réuni le gotha français du jeu vidéo en mars dernier, juste avant le confinement généralisé de la Covid-19), la Bourse JV a tout de suite représenté un pari original et audacieux aux yeux de tous·te·s. La directrice du studio Spiders, venait récupérer sur scène le Pégase de la Personnalité Jeu Vidéo de l’Année pour honorer une carrière exemplaire et c’est ce moment qu’elle a choisi pour présenter les contours du projet.
Pour moi c’était un moment marquant. J’étais quelque part dans les gradins, avec le cœur qui battait fort et le frisson de l’accomplissement d’une grande idée. La cérémonie s’achève peu après le speech, j’essaie de croiser Jehanne avant de quitter les lieux. Elle semblait avoir du mal à se frayer un chemin dans les coursives du Théâtre de la Madeleine à Paris tant elle était entourée de monde, dans l’intervalle je recevais çà et là des félicitations de la part des pros de l’industrie que je connais. J’ai eu tout de même eu l’occasion de la congratuler pour ses mots si importants, avant de filer à l’anglaise en quête d’un métro en direction de la banlieue sud-est. Quand je pense que ce projet est né d’une conversation sur les réseaux sociaux…
Du virtuel au réel
Remontons un an avant cet événement, en avril 2019. Il y a d’abord eu cet échange téléphonique avec Yasmina, la trésorière de Loisirs Numériques — l’association que je dirige — qui venait de quitter la France quelques semaines auparavant pour partir à l’aventure du côté de l’Océanie. Nous faisons le constat amer que, peu importe le continent où l’on se trouve, c’est compliqué en tant que personne non blanche d’y trouver du travail, mais surtout d’y progresser au-delà d’un certain niveau. Me concernant, il n’a pas été facile d’entrer chez Ubisoft et dans bien d’autres sociétés avant alors je comprends, je compatis. La conversation que l’on a eue n’aura de cesse de me faire gamberger jusqu’au lendemain. Là, je poste un long billet à ce sujet sur le groupe Facebook Jeux Vidéo : Emploi que j’ai lancé et manage depuis quelques années maintenant. Je ne fais aucun détour pour provoquer le débat :
« […] Je regarde autour de moi, dans toute l’industrie du jeu vidéo, les personnes de couleur […] sont rares, sinon sous-employées (c’est-à-dire pas aussi bien que leurs alter ego ayant eu le même parcours) et ceux qui ont réussi, ce sont souvent des entrepreneurs qui se sont démerdés par eux-mêmes […] »
Suite à mon billet, ce sont plus de 250 messages qui sont échangés dans ce groupe de 8 000 membres consacré à l’entraide en ce qui concerne la recherche d’emploi, lancé il y a une dizaine d’années maintenant. Parmi ceux-ci, Jehanne Rousseau réagit :
« On parle aujourd’hui plus facilement de sexisme et de la faible proportion de femmes mais j’ai toujours été surprise du fait qu’on n’abordait pas ou peu le manque de personnes de couleur qui est pourtant évident. »
Peu de temps après, Jehanne, que je connaissais déjà, m’invitera à discuter de son idée de bourse par messages interposés sur Messenger. Je souscris à l’idée sans trop réfléchir, tant elle me semble une évidence. On mettra un petit moment avant de se retrouver pour en parler de vive voix autour d’un café, il aura lieu en février, une dizaine de mois plus tard.
A partir de là, tout s’accélère. D’abord ce verre dans ce grand café de Châtelet-les-Halles est l’occasion de poser les fondamentaux de la bourse. On sait que ce projet peut réussir et que l’on peut accompagner quelques jeunes dès cette année, à la rentrée 2020. Là aussi comme une évidence, on se dit que Loisirs Numériques, du haut de ses 10 ans et de son expérience sur les initiatives caritatives, de débats sur les grands sujets du secteur ou bien de moments de networking inclusifs, est l’égide idéale pour encadrer l’initiative. Pour que l’on réussisse notre pari, nous devons activer, dès que possible nos contacts dirigeant des compagnies francophones du jeu vidéo pour les convaincre de nous soutenir. On n’a pas vraiment de mode opératoire, on connaît juste du monde et on se dit que ça peut aller très vite. Ce soir-là nous nous laissons sur cette promesse : celle de ne pas laisser retomber le soufflé. Aussitôt, je commence à en parler à mes équipes pour que nous mesurions l’opportunité et les challenges du projet de bourse, tandis que Jehanne est déjà sur le pont pour éveiller son réseau à la question.
Ensuite, vient la cérémonie des Pégases quelques semaines plus tard. Ce moment précipite notre calendrier puisque Jehanne propose d’y annoncer le projet de bourse à cet instant. D’autant que Greedfall, son dernier jeu, étant nommé dans plusieurs catégories, il y a de grandes chances qu’elle soit appelée sur scène. Allons-y, on saisit l’opportunité et on emboîte le pas. Le projet de bourse devient palpable. Jehanne proposera d’intégrer deux camarades de l’industrie à l’aventure, Cédric Bache et Laurent Checola du studio Labelle Games. On se rencontre quelques jours avant les Pégases pour affiner le projet et propulser nos prospections. Je me rends compte qu’on se complète tous : iels ont l’expertise du développement, les contacts écoles et studios tiers tandis que moi je coordonne le projet, la communication sur les réseaux sociaux et tous ensemble les relations avec la presse et autres contacts plus généralistes. Pour compléter le lancement côté Loisirs Numériques, on continue de s’organiser en interne et grâce à Elodie — secrétaire générale et aussi webmestre ponctuelle de l’asso — , on met en place une page web rudimentaire pour présenter le projet et proposer de souscrire à la future newsletter. On y arrive in extremis et Jehanne fait l’annonce le soir des Pégases 2020. Le lendemain on découvre les premiers retours sur son discours et la bourse sur les réseaux sociaux, ils sont ultra positifs. Ouf !
Scholarship Edition
A ma connaissance, aucune entité d’intérêt général n’offre de bourse pour des études dans les jeux vidéo. Et même à l’international, il n’y a que peu d’initiatives du genre. Il y a bien quelques “colleges” et entités américaines autant publiques que privées ayant un lien avec l’industrie du jeu vidéo qui proposent ou sponsorisent des bourses, mais elles sont très souvent orientées eSport et ne couvrent pas toute la scolarité (autour de 3 000$ par an et par étudiant soutenu.) Et si on met à part les quelques écoles françaises avec des formules spécifiques pour soulager le paiement annuel dû, on constate un terrain plutôt vierge où tout est à construire, avec un souci de pérennité. En ce sens, Elodie notre secrétaire générale et My Lan notre vice-trésorière font une demande de passation d’association d’intérêt général, ce qui nous permettrait de pouvoir crédibiliser notre action et aussi pouvoir éditer des reçus fiscaux à l’attention des mécènes. Nous attendons des nouvelles pour cet automne.
Loisirs Numériques est une association qui va bien. Elle dispose d’environ 150 membres et dont la moitié sont de fidèles alliés depuis plus de 3 ans. En temps normal, on organise une dizaine d’événements dans l’année et même si la période Covid a malmené notre activité, cela représente « juste » des événements en moins et donc des sous que nous avons sauvegardés en l’attente de nos prochains mouvements. Ce projet de bourse est différent de tout ce que nous avions lancé jusque-là car il est très engageant auprès de nos jeunes générations. En conséquence et pour plus de transparence, j’ai proposé que tout serait géré via un compte bancaire bien distinct de celui que nous utilisons pour les activités usuelles de l’asso. Alors, nous pourrions établir des rapports d’activité sans équivoque pour nos soutiens. Le premier studio qui a partagé son soutien et son enthousiasme quant à la Bourse JV est le studio bordelais Asobo, avec lesquels nous échangeons depuis mars dernier. Après étude du budget annuel-type d’un·e étudiant·e, le studio a fait sa donation et promet une implication de quelques collaborateurs. Ensuite, Ubisoft France, Sloclap, Spiders et Dontnod Entertainment ainsi que les fondateurs de ces deux derniers studios ont également contribué à la première récolte de fonds.
En tout et pour tout, nous avons évalué nos besoins à 86 000€ pour la première année afin de couvrir les frais d’inscriptions des étudiant·e·s suivi·e·s mais aussi leurs frais de vie annexes (frais matériels, logiciels, de logement ou de transport dépendant de leurs dossiers individuels) et pourquoi pas l’inscription à des événements nationaux importants et le fait de pouvoir retourner voir sa famille durant les moments les plus importants de l’année. A l’heure actuelle, nous avons récupéré environ 2/3 des fonds et si les promesses de dons des futurs mécènes sont honorées, nous atteindrons les 100% d’ici la fin de l’année. Cela dit, il nous faudra vite anticiper et préparer l’année 2 qui a pour ambition non seulement de couvrir à nouveau les jeunes que nous suivons actuellement mais aussi une nouvelle promotion. Pour nous aider à structurer tout cela de la meilleure des façons, nous comptons employer un·e gestionnaire administratif·ve dès l’hiver prochain. D’ici à ce que ce recrutement puisse se faire, ce sont toutes ces personnes citées précédemment qui donnent de leur énergie et du temps pour organiser l’initiative et il reste encore beaucoup à faire. J’en viens presque à culpabiliser de prendre quelques heures de mon temps pour vous faire ce billet, imaginez.
Papers, Please
Entre le printemps et l’été, nous avons reçu plus de 200 candidatures de toute la France via notre site, c’est vraiment beaucoup ; plus que ce que nous en attendions. Hormis l’annonce, un communiqué de presse très peu relayé et quelques publications sur les réseaux sociaux, nous n’avions que très peu communiqué. Et à période particulière, timing malmené. Nous nous étions donné trois mois pour structurer l’initiative, réunir les fonds de départ et établir un protocole de sélection des étudiant·e·s, néanmoins la réalité du travail et le confinement aidant, nous avons dépassé notre planning pour déborder sur tout l’été. Nous gardions en ligne de mire la rentrée et toute l’équipe s’est régulièrement entretenu pour ne pas passer à côté.
De mai à août, nous avons d’abord formalisé le cadre de la bourse, défini les conditions de validation des dossiers de candidature, continuer nos échanges avec les partenaires à venir et enfin procédé au traitement des candidatures reçues. Pour les jeunes qui postulaient, il y a eu deux phases : une période de pré-inscription (non obligatoire) à la fin du printemps qui nous a permis de préciser le cadre de la bourse et de nous rendre compte de la réalité du terrain, puis une phase de candidature en juillet, plus précise quant aux éléments demandés.
Côté traitement, le schéma est similaire et se découpait donc en trois parties, que l’on peut voir comme un quart de finale, une demi-finale et la finale : l’ouverture et le traitement des pré-inscription dès mai, la candidature complète en juin et enfin un entretien individuel en juillet pour les meilleurs dossiers. La première étape, facultative, permettait aux jeunes qui le voulaient de pouvoir savoir si leur cas était valable pour la demande de bourse. Nous y demandions quelques mots de motivation et la justification de ses notes obtenues l’année précédente. Finalement, on s’est vite retrouvé en juillet avec un mois de retard sur notre planning, nous avons donc mis de côté cette étape pour la fusionner avec l’étape 2. Il s’agit de la vraie candidature à la bourse et nécessitait toutes les pièces justificatives et éléments que nous ne demandions pas encore à l’étape première. Initialement nous comptions faire un premier tri dès cette étape préalable et à cette occasion prévenir celles et ceux dont les candidatures n’étaient pas recevables. Qu’importe, nous avons proposé à tous·te·s les candidat·e·s de la première étape de remplir les formalités de candidatures, cela peu importe leur situation initiale.
Dès mi-août avec toute l’équipe dont aussi Calvin de l’asso qui nous rejoint autour de ce moment, nous avons pu enfin regarder tous les dossiers de candidature reçus : d’office, nous éliminions les cas qui n’avaient pas rempli le dossier complet. Ensuite on a fait une première évaluation de tous ces dossiers en ne retenant que les candidat·e·s admissibles à la bourse, celleux ayant leur dossier le plus en phase avec le cadre et les valeurs du projet. On a donc conservé environ 25 des 200 dossiers reçus sur lesquels nous nous sommes attardés plus longtemps. Pour ce faire, on s’est aidé d’une grille d’évaluation par postulant que j’ai conçue, dotée d’un système de points. Elle s’appuie sur les revenus familiaux, les notes de l’année précédente, la distance école-habitation et les besoins en matériel. Prenons par exemple le point du dossier scolaire : plus les notes de l’année passée sont bonnes et plus l’individu récolte des points sur ce critère. L’évaluation nous permet d’avoir un point de repère utile pour fixer le montant final de la bourse à verser, mais l’humain compte et une grille ne suffit pas à évaluer une candidature dans sa globalité. Ainsi, les motivations intrinsèques à travailler dans le domaine et les histoires personnelles menant à la demande de bourse comptent tout autant. A ce stade on décide de faire une visioconférence entre nous pour restreindre la sélection à 12 dossiers pour l’étape 3 : les entretiens individuels.
Début septembre, nous prenons le temps de rencontrer à distance les candidat·e·s de la dernière ligne droite. Chacun·e de ces jeunes a pu échanger avec des représentant·e·s du projet de bourse et défendre ses propres intérêts. Suite à cela, nous avons réalisé un dernier point pour délibérer et retenir les jeunes que nous souhaitions soutenir. Nous comptions retenir cinq jeunes et, comme nous constations qu’un effort était possible parce que les prévisions financières le permettent, d’un commun accord on décide de valider les six étudiant·e·s qui ont eu un avis positif. Mission accomplie, toute l’équipe est satisfaite du résultat et on a déjà hâte de rencontrer Anh, Allan, Laëtitia, Samuel, Chakib et la sixième personne (qui souhaite rester anonyme).
Entraînement cérébral
Nos six jeunes pousses seront formées aux métiers de programmeur, game designer, technical artist, à l’animation 2D et 3D, au suivi de production et au marketing, et vont de BAC+1 à BAC+5 dans leurs domaines respectifs. Iels sont inscrits à LISAA, Creajeux, l’IIM, l’ICAN et Isart Digital pour deux d’entre eux. Et comme vous l’avez compris, nous avons choisi des profils convaincants, les écoles n’ont eu aucun rôle durant la sélection. Il en était de même pour les partenaires : aucun n’est intervenu dans le processus de sélection. C’est l’avantage de passer par un organisme indépendant comme Loisirs Numériques, bien que nous, les organisateurs de la bourse, gardions en tête le fait de soutenir les parcours diplômants et reconnus par le secteur. Au passage, nous avons choisi cette année de proscrire tout profil en provenance d’écoles spécialisées dans l’eSport. Selon nous, c’est un secteur beaucoup trop nouveau et encore fragile du côté des formations proposées. Nous attendons de voir sur le long terme si ces écoles s’inscrivent sur la durée et à quel avenir seront promis leurs diplômé·e·s.
En effet, le dispositif de la Bourse JV inclut un volet mentorat. Tout au long de l’année, les jeunes seront soutenu·e·s par au moins un·e tuteur·ice personnel·le, ainsi que des coachs qui interviendront plus ponctuellement, sans être nécessairement rattachés à une personne en particulier. Là, les partenaires et mécènes de la bourse qui sont des entreprises du jeu vidéo pourront se proposer de suivre tel·le ou tel·le candidat·e et c’est l’association qui s’occupera de valider la répartition finale. Dès que nous aurons la liste définitive de ces bénévoles, nous établirons un programme qui représentera une alternative efficace à leurs cours initiaux. Nous sommes par ailleurs en pleine réflexion quant à un dispositif complémentaire dont pourront bénéficier les candidat·e·s qui n’ont pas été retenu·e·s pour la bourse.
En allant plus loin, nous pouvons imaginer plusieurs événements à venir. Game Jams, masterclass, moments de networking et ateliers de formation. Nous sommes par ailleurs en pourparlers avec un de nos partenaires, studio de jeu vidéo, qui mettrait à disposition de notre promo 2020 un programme de formation conçu en interne et ce, gratuitement. Quoiqu’il en soit, la discussion avec nos jeunes sera permanente et on les accompagnera lors de leurs recherches de stages et d’emplois. Nous avons déjà attiré l’attention de dizaines de professionnel·le·s de l’industrie et certaines personnes parlent déjà d’intégrer un·e des six bousier·e·s à la fin de ses études. C’est fou ce qui se passe !
Destiny
Bien que nous ayons besoin de fonds encore aujourd’hui pour préparer son futur, l’avenir de la bourse semble au beau fixe. On a des soutiens de cœur et des partenaires effectifs, par ailleurs passer association d’intérêt général va déclencher les donations de plusieurs de nos mécènes. Cela permettra à chaque don de pouvoir déclencher un abattement fiscal de leur côté et ainsi récupérer une partie de leur mise. En tout et pour tout, nous cherchons à récolter 250 000€ supplémentaires d’ici l’été prochain. Cette somme sera investie dans l’avenir des jeunes qui postuleront dès le printemps prochain, tout en continuant de suivre ceux qui ont déjà entamé leur année.
Enfin et afin d’être clair sur cette question, nous ne demanderons rien à ces étudiant·e·s en contrepartie. La Bourse Jeux Vidéo existe de sorte à ce que chacune des personnes soutenues puisse évoluer de la meilleure des façons, qu’iels s’épanouissent pour pourquoi pas devenir demain, les modèles à suivre pour les générations d’après-demain. C’est aussi une grande fierté que de pouvoir encadrer une telle initiative, nous sentons que l’industrie du jeu vidéo français avait besoin d’un projet comme celui-ci optimiste, inclusif et positif.
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(Merci à Clément et à Jay pour la relecture)